Si vous vous intéressez particulièrement au secteur de la production d’énergie, vous avez sûrement déjà entendu parler du biogaz. Celui-ci est associé à de nombreux usages ainsi qu’à une fabrication et un stockage spécifiques. Vous pourrez en apprendre plus sur ce gaz particulier au cours de votre lecture.
Qu’est-ce que le biogaz ?
Quand on parle de biogaz, on l’associe parfois à une géomembrane. Comme c’est indiqué par son nom, il s’agit d’une membrane. Celle-ci a pour particularité de posséder une très faible perméabilité. En conséquence, elle permet de contrôler du gaz ou des liquides dans le cadre d’un système de stockage. L’objectif est d’assurer une bonne étanchéité de l’ensemble.
Le biogaz est un gaz particulier. C’est en faisant fermenter des matières organiques que l’on peut l’obtenir. Du méthane et du dioxyde de carbone entrent principalement dans sa composition. Les différentes impuretés que l’on y retrouve dépendent de la durée de la fermentation. Ce gaz est de plus en plus populaire aujourd’hui, car il est associé à de nombreux usages.
Quels usages peut-on en faire ?
On associe le biogaz à diverses utilisations. Il est combustible, ce qui veut dire que l’on peut le brûler. Cette propriété est un avantage, car elle est utilisée dans le but de produire de l’électricité, mais également de la chaleur. En France, il est exploité depuis plusieurs années. Il y a, en effet, une dizaine de centrales qui l’utilisent dans le processus de production.
En le brûlant, on peut par ailleurs s’en servir pour l’alimentation de chaudières. C’est donc un moyen d’obtenir de l’eau chaude ainsi que de la vapeur. Ceci est particulièrement pratique pour fournir de la chaleur à des serres ou même chauffer des piscines.
Cela demande un processus plus technique, mais le biogaz peut aussi être utilisé en guise de carburant. Pour cela, il doit être transformé en ce que l’on appelle du bio-méthane. Il s’agit d’une solution bien plus respectueuse de l’environnement que le diesel : moins de CO₂ est émis, et les particules fines sont absentes.
Comment est-il produit ?
Pour obtenir du biogaz, on fait fermenter des matières organiques dans un environnement dépourvu d’oxygène. Ce phénomène a pour nom la méthanisation. Il se retrouve, en fait, dans la nature. C’est, par exemple, le cas dans les rizières et le fond des lacs. Les sédiments organiques, lorsqu’ils se déposent au fond, produisent spontanément du gaz. On retrouve aussi ce processus dans les décharges.
Cette énergie est considérée comme étant renouvelable, puisque ce processus peut se faire à l’infini. L’Homme peut exploiter le gaz produit naturellement. Cependant, pour en obtenir en grandes quantités, il faut provoquer la fermentation de manière artificielle.
Par exemple, cela peut se faire avec les déjections animales dans le domaine de l’agriculture. Les éleveurs ont de toute façon l’obligation de posséder des équipements leur permettant de stocker le fumier pendant plus de six mois. Ce temps peut être utilisé pour la méthanisation.
Les stations d’épuration sont également concernées. Les boues sont utilisées pour produire du biogaz. Ceci a l’avantage de leur permettre d’être quasiment autonomes en matière d’énergie.
Comment le biogaz est-il stocké ?
Pour que la méthanisation se fasse, les déchets organiques utilisés doivent obligatoirement être stockés dans un espace qui ne contient pas d’oxygène. À l’issue de ce processus, on obtient jusqu’à 70 % de biogaz, mais également du gaz carbonique et du sulfure d’hydrogène.
Le gaz est ensuite stocké dans des réservoirs protégés par des géomembranes pour éviter qu’il ne s’échappe dans l’air. Pouvoir en stocker en grande quantité est très important. En effet, il représente un avantage conséquent dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Il s’agit tout d’abord d’une excellente façon de revaloriser les déchets agricoles. Ceux-ci peuvent parfois présenter des risques sanitaires ou environnementaux. En l’exploitant de cette manière, les éleveurs ont ainsi la possibilité de produire de l’énergie, qu’ils peuvent revendre.
Son exploitation aide aussi l’État à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé dans le cadre de la transition énergétique. Il s’agit de faire en sorte que 32 % des énergies utilisées en France soient renouvelables. En tant qu’énergie propre, le biogaz contribue à atteindre ce but.
Il est vrai que, en produisant du méthane, le processus de fermentation participe à l’effet de serre. Cet effet est cependant limité si le résultat de ce phénomène est récupéré et ensuite exploité.